À partir des années 1920, les premières femmes-analystes répondent à l’invitation de Sigmund Freud de « dire quelque chose » sur la sexualité féminine.
La ligne de partage qui se dessine alors entre les conceptions viennoises (Freud) et berlinoises (Abraham) a marqué un tournant dans la psychanalyse avec la révision du complexe d’OEdipe comme noyau des névroses.
Ces femmes-analystes pouvaient-elles dire leur sexualité en se dégageant du transfert à leurs analystes-hommes?
Plus généralement comment la relation de filiation entre Freud et les premières femmes psychanalystes a-t-elle influé sur leur indépendance de théoriciennes ?
Ce numéro de Topique a été en partie préparé pendant plusieurs années dans le cadre d’un séminaire de l’Association internationale interactions de la Psychanalyse qui a été animé par Lina Cohen.
Il poursuit, avec Ruth Mack Brunswick, Karen Horney, Anna freud, Melanie Klein, Lou Andreas-Salomé et Marie Bonaparte, la réflexion engagée et publiée en 1999 avec Les femmes dans l’histoire de la psychanalyse (S. de Mijolla-Mellor, Paris, l’esprit du Temps ; 1999) et plus généralement le questionnement sur l’histoire de la psychanalyse.
Topique, 2022, 155, 5.
Sophie de Mijolla-Mellor
Format | 21 x 29,7 cm |
pages | 150 |
Couverture | Broché |
Collection | Topique |
Editeur | L'Esprit du Temps |
ISBN | 9782847955514 |
Date de parution | Décembre 2022 |